DRITTORTBEGEGNUNG FICHTE-GYMNASIUM KARLSRUHE UND DAS LYCEE LAMBERT MULHOUSE
Malgré la tempête, la dévastatrice Sabine
Qui sévit sur l’Allemagne avec une force divine,
Nous arrivâmes tard ce jour-là à Berlin,
Sans cependant perdre un de nos poulains.
Le soir, nous pûmes encore jouer à la pétanque,
Nous nous sentîmes comme tout près des calanques
Ici, nous disons un grand merci à l’OFAJ,
Aux boules, le prof marseillais fit un vrai carnage.
Mardi, l’histoire de la République « démocratique » allemande,
Toujours grâce à l’OFAJ, fut découverte par notre grande bande.
Au DDR-Museum et à la Gedenkstätte Berliner Mauer,
Les élèves comprirent que la vie y était très austère.
L’après-midi, après une balade à Berlin, l’Olympia-Stadium
Les élèves bien que fatigués, donnèrent leur maximum.
L’histoire des Jeux de 1936 et du club de foot de Herta BSC,
De la mémoire des élèves, cet événement ne sera pas effacé.
Le soir, après un rapide repas, en route pour le Sputnik-Kino,
Nous savions que cela serait difficile pour ceux qui ne sont pas matinaux.
Le groupe trop grand, deux films : « Zwischen uns die Mauer » et « Les Misérables »,
Il faut dire que dans ce dernier, la police est vraiment impitoyable.
Mercredi, rendez-vous aux Berliner Unterwelten !
Une occasion comme celle-ci est vraiment selten !
L’histoire des bombardements à Berlin, car tel était l’usage,
Mince, jamais nous ne les eûmes découvert sans l’OFAJ !
L’après-midi, musée de la Hamburger Bahnhof !
Heureusement, cela se déroula sans « catastrôphe ».
L’art moderne par les élèves resterait inconnu sans le DFJW,
Même pour moi, intéressant, je me suis dit, allez, bref, j’y vais !
Le soir au théâtre Berliner Ensemble, Felix Krull !
Pour emprunter une expression plus juvénile : putain, que c´était cool !
Jeudi, pour les uns le Computer Museum, pour les autres Unter den Linden,
Wat kann ick denn in Berlin Besseret finden!
L’après-midi nous allâmes à Hohenschönhausen, symbole des « bienfaits » de la dictature,
Les membres de la Stasi, ne lésinons pas sur les mots, étaient vraiment des pourritures.
Le soir, enfin du temps libre pour Mulhousiens et Karlsruher,
On put voir d’autres relations franco-allemandes qu’en temps de guerre.
Vendredi, triste départ, mais pleins de bons souvenirs,
L’année prochaine, tous à Paris espèrent venir.
Enfin, nous rendons ici grâce à l’OFAJ,
Bien que remplir ses complexes documents me donnèrent des remontées d’œsophage.